logo
#

Dernières actualités avec #centres de données

Enbridge construit un projet solaire pour un centre de données de Meta
Enbridge construit un projet solaire pour un centre de données de Meta

La Presse

time2 days ago

  • Business
  • La Presse

Enbridge construit un projet solaire pour un centre de données de Meta

Un centre de données de Meta en Utah, aux États-Unis Enbridge construit un projet solaire pour un centre de données de Meta (Calgary) Enbridge enrichit son portefeuille d'énergies renouvelables avec un projet solaire de 900 millions US au Texas, qui alimentera les activités d'un centre de données de Meta. Lauren Krugel La Presse Canadienne L'entreprise établie à Calgary, réputée pour son vaste réseau d'oléoducs, annonce mardi que la construction du projet Clear Fork de 600 mégawatts, près de San Antonio, était en cours. « Clear Fork illustre la demande croissante d'énergie renouvelable en Amérique du Nord de la part d'entreprises de premier ordre actives dans les technologies et l'exploitation de centres de données », souligne Matthew Akman, président de la division Énergie d'Enbridge. « Enbridge continue de développer son portefeuille de développement d'énergies renouvelables de classe mondiale grâce à sa solidité financière, à la portée de sa chaîne d'approvisionnement et à son expertise en construction, dans le cadre d'un modèle commercial à faible risque qui offre des rendements compétitifs solides. » Clear Fork devrait démarrer ses activités durant l'été 2027. Meta, propriétaire de plateformes de médias sociaux et de messagerie telles que Facebook, Instagram et WhatsApp, a signé un contrat à long terme pour l'intégralité de la production renouvelable du projet. Les centres de données sont d'immenses installations abritant la puissance de calcul nécessaire à l'intelligence artificielle et à d'autres applications. Leur fonctionnement et leur refroidissement peuvent nécessiter une quantité considérable d'énergie, et les producteurs d'électricité concluent des accords pour alimenter exclusivement les activités des grands acteurs technologiques. « Nous sommes ravis de nous associer à Enbridge pour apporter de nouvelles énergies renouvelables au Texas et soutenir nos activités avec une énergie 100 % propre », indique Urvi Parekh, responsable mondial de l'énergie chez Meta. Hors Clear Fork, Enbridge affirme avoir investi plus de 8 milliards US dans des projets renouvelables depuis son premier investissement éolien en 2002. Cela comprend 23 parcs éoliens, 13 installations solaires et un projet géothermique, produisant collectivement suffisamment d'électricité pour alimenter 1,3 million de foyers.

IA «énergivore» : le chef de l'ONU appelle la tech à passer aux renouvelables
IA «énergivore» : le chef de l'ONU appelle la tech à passer aux renouvelables

Le Figaro

time2 days ago

  • Le Figaro

IA «énergivore» : le chef de l'ONU appelle la tech à passer aux renouvelables

Le secrétaire général de l'ONU a appelé mardi les grands acteurs de la tech à «montrer la voie» de la transition en alimentant à 100% en renouvelables d'ici 2030 leurs centres de données confrontés au développement «énergivore» de l'intelligence artificielle. «Rien ne peut arrêter la transition énergétique», a déclaré Antonio Guterres dans un discours axé sur le rôle crucial des renouvelables pour freiner le réchauffement climatique, lors duquel il s'en est une nouvelle fois pris au secteur des énergies fossiles dont les efforts pour empêcher cette révolution sont «voués à l'échec». Et dans cette transition, «le secteur de la technologie doit montrer la voie», a-t-il plaidé. «L'intelligence artificielle peut rendre les systèmes énergétiques plus efficaces, plus innovants et plus résilients. Et nous devons en profiter. Mais elle est aussi extrêmement énergivore. Un centre de données IA typique engloutit autant d'électricité que 100.000 foyers», a-t-il précisé. Et cette consommation est encore appelée à augmenter. Selon un rapport de l'équipe climat du secrétaire général publié en parallèle de son discours mardi, les centres de données, utilisant principalement de l'électricité issue du gaz et des renouvelables, ont consommé en 2024 environ 1,5% de l'électricité mondiale (415 TWh). Mais ce chiffre devrait «plus que doubler d'ici 2030 à environ 945 TWh, ce qui est environ équivalent à la consommation d'électricité annuelle du Japon aujourd'hui». Publicité «Cette situation n'est pas viable - et c'est à nous d'y remédier», a insisté Antonio Guterres. «Aujourd'hui, je demande à toutes les grandes entreprises technologiques de faire en sorte que tous leurs centres de données fonctionnent aux énergies renouvelables d'ici à 2030.» Dans son plaidoyer pour les renouvelables de manière générale, le chef de l'ONU a mis en avant non seulement leur importance pour la lutte contre le réchauffement mais aussi le «bon sens économique» de leur déploiement. Un rapport de l'agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), également publié à cette occasion, estime ainsi qu'en 2024, «les renouvelables sont restées l'option la plus compétitive en termes de coûts», avec plus de 90% des nouvelles installations industrielles en renouvelables permettant de fournir une électricité «moins chère que la moins chère des alternatives basées sur des énergies fossiles».

Vers des centres de données sur la Lune ?
Vers des centres de données sur la Lune ?

La Presse

time5 days ago

  • La Presse

Vers des centres de données sur la Lune ?

Imaginez un environnement sans carbone, où l'énergie solaire est abondante et les solutions de climatisation sont à peu près infinies. Ça existe. C'est d'ailleurs ce que considèrent ces jours-ci des entreprises qui regardent vers la Lune et l'espace pour ériger des centres de données dernier cri. Cela fait des années que l'orbite terrestre est considérée comme un marché potentiel à défricher. Il y a eu des projets un peu farfelus, comme des hôtels volants plus ou moins géostationnaires. D'autres sont plus sérieux et ont toujours cours, comme cet octroi par la NASA d'un contrat à l'experte texane de la fabrication additive ICON, qui devrait mener d'ici 2028 à la construction d'une infrastructure lunaire prête à accueillir ses premiers occupants. Déjà, les technologies sont mises au point pour transformer en ciment et en d'autres matériaux de construction les ressources qu'on retrouve naturellement sur la Lune. Le secteur immobilier salive à l'idée de transformer la surface de la Lune en un énorme parc industriel rempli d'entrepôts, d'usines et de centres de données qui serviront à propulser l'Homme ailleurs dans l'espace, ou qui délocaliseront peut-être tout simplement des infrastructures terrestres coûteuses et polluantes à un endroit où ces facteurs ne sont pas applicables. Déjà, une petite industrie orbite autour de la construction immobilière spatiale et lunaire. Des entreprises établies dans le sud des États-Unis, près des sites de décollage de fusées lancées par SpaceX, Blue Origin ou d'autres, voient leur prochaine phase d'expansion très haut dans le ciel. « À mesure qu'on débloque ce secteur, il y a des entreprises qui vont essayer de développer et de profiter de l'espace de toutes les façons », a récemment expliqué au média américain CNBC le directeur financier de la firme d'investissement immobilier Hines, David Steinbach. Hines compare l'exploration spatiale actuelle aux débuts des chemins de fer en Amérique du Nord, et comment cela a mené à la création de nombreux petits centres urbains tout au long de leur tracé. Hines n'est pas un inconnu. Gestionnaire de placements immobiliers mondial, il exploite un actif de 93 milliards dans 31 pays. Il est partenaire de La Caisse (CDPQ) dans la construction du complexe CIBC Square au centre-ville de Toronto. L'administration Trump n'est pas intéressée par tout le volet scientifique de l'exploration lunaire, mais n'est pas insensible à son exploitation commerciale ni industrielle. La NASA a vu son budget réduit, mais a reçu d'une autre main une enveloppe de 10 milliards US pour accélérer l'envoi de missions habitées vers la Lune. Des données en orbite Sans doute que cette privatisation de l'exploration spatiale plaira au président américain. Elle soulagera aussi la NASA d'une dépense qu'elle ne peut plus assumer. Et déjà, l'idée d'implanter des centres de données en orbite fait son chemin. Outre l'industrie aérospatiale américaine, des géants industriels européens ont aussi un œil tourné vers l'orbite terrestre pour y implanter de l'infrastructure informatique. Dans l'espace, sans atmosphère, ces centres de données n'ont plus besoin d'être refroidis. Les rayons du soleil peuvent être rapidement convertis en une énergie sans carbone pour alimenter les serveurs. Les millions de mètres carrés normalement occupés sur Terre par ces énormes bâtiments pourront être utilisés à meilleur escient. La Commission européenne a commencé un rapport sur l'éventuelle mise en orbite de ses centres de données. Un projet pilote composé d'une petite constellation de satellites représentant l'équivalent d'un centre de données composé de 5000 serveurs a été mis en place. Les résultats ont été publiés l'été dernier. « L'étude confirme que le déploiement de centres de données dans l'espace pourrait transformer le paysage numérique européen et offrir une solution plus écologique et souveraine pour l'hébergement et le traitement des données », conclut le rapport. Le seul bémol : pour que ce soit réalisable, dans un contexte de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il faudrait que les lanceurs utilisés pour envoyer des ordinateurs en orbite soient 10 fois moins polluants qu'ils le sont à l'heure actuelle. Les limites du privé Récemment, l'industrie estimait à 1000 milliards de dollars le potentiel commercial de l'exploration spatiale pour la prochaine décennie. Des entreprises comme SpaceX en profitent déjà. D'autres ont hâte d'y faire des activités en tout genre, allant de la fabrication de médicaments à la récupération de produits miniers tirés d'astéroïdes. Mais tout n'est pas toujours si simple. La preuve très terre-à-terre se trouve du côté d'Amazon, qui devait rivaliser ces jours-ci avec le réseau Starlink de SpaceX grâce à son propre réseau de satellites en basse orbite, appelé Projet Kuiper. Or, Amazon peine à déployer ses satellites. Sa licence octroyée par le gouvernement américain vient à échéance en juillet 2026, et au rythme où vont les choses, le Projet Kuiper pourrait ne jamais voir le jour. Amazon a même dû confier à son rival SpaceX le lancement de satellites pour accélérer la cadence. Manifestement, l'espace est la prochaine frontière, mais la rentabilité, elle, demeure une condition infranchissable pour faire de tout ça un succès.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store